En bref, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises ou Responsabilité Sociale des Entreprises) vise l’intégration des enjeux sociaux, environnementaux et économiques au cœur des activités d’une entreprise. Autrement dit, il s’agit de la manière dont les entreprises appréhendent les effets de leurs activités sur la société dans ses grandes largeurs. Une organisation qui s’engage dans la RSE se doit avant tout de respecter les lois et normes en vigueur. Mais également d’agir dans le but d’avoir un impact positif sur la société et l’environnement (tout en parvenant à rester économiquement viable).
Cette norme définit le périmètre de la RSE autour notamment de 7 points capitaux :
Si la RSE est une des préoccupations majeures actuelles, ses origines restent toutefois un sujet de débat. Elle trouverait en effet ses origines entre le XVIIIème et le XIXème siècle. Mais elle ne rentrera dans la sphère des entreprises que dans les Années 60 avec la parution de Social Responsabilities of the Businessman de H. Bowen (1953), et The Responsible Corporation par G Goyder (1961). Elle est ensuite reprise en 1987, avec le rapport Brundtland par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations Unies. Celui-ci explique en particulier la nécessité de parvenir à un “développement durable”. Enfin, la RSE sera modelée par les évènements des Années 90. Jusqu’à la norme ISO 26000 en 2001 qui la définit telle que nous la connaissons aujourd’hui.
En 2001, la loi « NRE » (Nouvelles Régulations Economiques) pose les premières bases de la RSE actuelle. À l’époque, cette loi impose aux sociétés cotées en bourse d’incorporer dans leur rapport annuel de gestion la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leurs différentes activités. Une obligation que la loi Grenelle 2 viendra préciser dès 2010. C’est finalement véritablement en 2011 que la RSE est entérinée officiellement par la Commission Européenne : « Ce concept désigne l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. » (Source : Le Point)
Tous les entreprises, petites ou grandes et quel que soit le secteur d’activité, sont concernées par les problématiques du développement durable et de la protection de l’environnement. C’est ce qu’indique d’ailleurs la loi Pacte adoptée en 2019 : « Toutes les entreprises françaises, sans exception, doivent prendre en considération les enjeux environnementaux et sociaux dans la gestion de leurs activités ».
RSE et ressources humaines…la RSE a un impact significatif sur la fonction RH. Elle contribue notamment à :
Le pré-requis : penser à impliquer ses collaborateurs dans la démarche de RSE de l’entreprise. Au travers d’ateliers participatifs, d’enquêtes, de communication interne, ou encore via des ambassadeurs !
Cette étape favorise une meilleure appropriation de la stratégie RSE par l’ensemble de vos parties prenantes. Chacun prend en compte les indicateurs RSE dans sa manière d’opérer et devient, à son niveau, un véritable acteur du changement !
Plus votre stratégie RSE sera précise, plus elle sera facile à mettre en place ! Adopter des mesures concrètes vous permettra d’atteindre vos objectifs, de mesurer les progrès réalisés, et de mobiliser l’ensemble de vos parties prenantes. Une fois vos objectifs atteints, illustrer votre engagement par des exemples tangibles permettra de renforcer votre crédibilité. Mais aussi votre réputation et votre capacité à attirer et retenir les talents.
Faire un audit RSE est essentiel. Cette étape particulière constitue la base de votre démarche RSE. Elle vous permet à la fois d’identifier vos axes de travail principaux, et de mesurer votre amélioration sur une période donnée !
Former les collaborateurs à la RSE favorise enfin la sensibilisation, l’engagement des acteurs clés de votre l’entreprise. Ainsi qu’un déploiement efficace et global de votre stratégie.
L’humain est au cœur des pratiques RSE. Elles sont indissociables des pratiques de Qualité de Vie au Travail (QVT). Au-delà du respect de l’environnement, le respect du bien-être individuel et collectif des collaborateurs fait aussi partie intégrante de toute démarche RSE. Le lien entre bien-être et bien-faire est aujourd’hui évident pour tous. Pour être performante, une entreprise doit absolument garantir la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) de ses collaborateurs.
Le télétravail et le travail hybride notamment peuvent parfaitement s’intégrer dans une démarche RSE. Ils permettent en effet d’augmenter la QVCT (qualité de vie et les conditions de travail) des managers et employés. Avec la solution SaaS Zest, offrez-leur des outils technologiques modernes pour travailler efficacement à distance s’ils le souhaitent. Cette flexibilité présente de nombreux avantages, à la fois pour eux (gain de temps, réduction des RPS, diminution des frais de transport, entre autres). Et pour la planète (réduction des émissions de CO2).
Donnez surtout du sens au rôle de chacun, en alignant les objectifs RSE des employés et ceux de l’entreprise.
Encouragez l’entraide en créant des objectifs transversaux communs !
Créez une culture stimulante, en incitant par exemple vos collaborateurs à partager leurs idées et succès.
Enfin, impliquez-les et écoutez-les ! Que pensent-ils de votre politique RSE ? Les attentes et perceptions des salariés sont autant de clés qui permettent d’affiner le positionnement RSE de l’entreprise.
Les démarches RSE et les politiques QVCT permettent de booster l’engagement et la satisfaction des collaborateurs. Ainsi que les performances de l’entreprise. La solution digitale Zest permet d’impliquer les salariés et d’évaluer en continu l’impact des actions RSE. Mais aussi l’impact des actions liées à l’amélioration de leur qualité de vie et de leurs conditions de travail. Pour votre entreprise, des enjeux forts de marque employeur et d’expérience collaborateur. Alors, interrogez vos talents !
Donnez la parole à vos collaborateurs : pour éliminer rapidement les irritants et les points bloquants.
Identifiez notamment ce qui compte vraiment pour eux. Et surtout, mettez en place des actions RSE qui répondent à leurs attentes.
Équipez vos employés d’outils qui leur offrent autonomie et responsabilisation !
Les trois piliers de la RSE sont l’environnement, le social et l’économique. Le pilier environnemental concerne tout d’abord les impacts de l’entreprise sur l’environnement. Tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la gestion des déchets ou la préservation de la biodiversité. Le pilier social porte par ailleurs sur les pratiques sociales de l’entreprise. À savoir le respect des droits de l’homme, la diversité et l’inclusion, la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs, ainsi que l’implication dans la vie de la communauté. Le pilier économique s’intéresse enfin aux impacts de l’entreprise sur l’économie. Tels que la création d’emplois, la formation et le développement des compétences, l’innovation et la performance financière. En prenant en compte ces trois piliers dans leur stratégie, les entreprises peuvent assumer leur responsabilité sociétale, tout en contribuant à un développement durable de la société.
La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et les ressources humaines sont étroitement liées. Les pratiques RSE ont un impact direct sur les RH, puisqu’elles impactent les conditions de travail, la culture d’entreprise et l’engagement des employés. Les entreprises qui prennent en compte la RSE dans leur stratégie peuvent créer un environnement de travail plus favorable pour leurs employés. Mais aussi améliorer leur bien-être et leur engagement, tout en répondant aux attentes de la société en matière de responsabilité sociétale et environnementale. RSE et ressources humaines…Zest vous propose un outil permettant de créer des processus RH au plus proche des attentes de vos collaborateurs. En fonction bien sûr de vos besoins en tant qu’entreprise.
La RSE est encadrée par plusieurs textes de lois. Tels que la loi Pacte de 2019, qui permet aux entreprises de définir leur raison d’être et de prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux dans leur stratégie. Par ailleurs, le Code de Commerce impose aux grandes entreprises de publier un rapport RSE détaillant leur politique RSE. Enfin, la loi sur le devoir de vigilance des entreprises adoptée en 2017 oblige les entreprises à identifier et prévenir les atteintes aux droits de l’homme, et à l’environnement dans leur chaîne de valeur. Ces textes de lois visent concrètement à inciter les organisations à adopter une approche plus responsable et durable dans leur fonctionnement quotidien.
La norme ISO 26000 est une norme internationale de responsabilité sociétale. Elle donne des lignes directrices pour les organisations souhaitant intégrer la RSE dans leur stratégie. En matière de ressources humaines, la norme ISO 26000 recommande ainsi aux organisations de respecter les droits de l’homme, de promouvoir la diversité et l’inclusion. Mais également d’assurer un environnement de travail sain et sécurisé, d’encourager le développement des compétences et la participation des employés. Enfin, de mettre en place une communication transparente et constructive avec les parties prenantes internes et externes. Ces recommandations visent à garantir le respect des droits fondamentaux des travailleurs et à favoriser leur engagement et leur bien-être. Elles contribuent pour finir à renforcer la réputation et la légitimité de l’organisation vis-à-vis de la société.
Il existe de nombreuses actions RSE que les entreprises peuvent mettre en place pour contribuer à un développement durable de la société. Parmi celles-ci, on peut citer la réduction des émissions de gaz à effet de serre en adoptant des pratiques éco-responsables. Mais aussi la mise en place d’une politique d’achats responsables pour favoriser les fournisseurs locaux et durables. Ou encore la promotion de la diversité et de l’inclusion en encourageant la mixité et l’égalité des chances.
Les entreprises peuvent également soutenir des initiatives sociales et environnementales : telles que le mécénat de compétences, le bénévolat ou le partenariat avec des organisations à but non lucratif. Enfin, les entreprises peuvent favoriser le bien-être et le développement des compétences de leurs employés. En proposant notamment des formations, des conditions de travail favorables. Ou encore en développant la communication interne et la participation des employés. Se soucier du bien-être des collaborateurs est essentiel pour la pérennité des ressources humaines de l’entreprise. Voilà pourquoi Zest vous propose un accompagnement permettant la mise en place d’un processus RH simple, vertueux et efficace. Rendez-vous ici
La matrice de matérialité RSE est un outil utilisé pour identifier les enjeux prioritaires en matière de RSE pour une entreprise. Elle consiste à évaluer l’importance relative des enjeux RSE, en croisant leur impact potentiel sur l’entreprise et leur importance pour les parties prenantes. Cette matrice permet ainsi d’identifier les risques RSE de l’entreprise et de hiérarchiser les actions à mettre en place pour y répondre. Cette matrice est souvent utilisée pour orienter la stratégie de RSE de l’entreprise. Et pour élaborer sa stratégie RSE en identifiant les indicateurs clés de performance à suivre.