Le climat social, c’est le baromètre invisible qui révèle l’état de santé de votre entreprise. Quand il est positif, vos équipes gagnent en créativité, fidélité et performance, voici 6 clés pour y parvenir.

Le climat social est un indicateur RH qui évalue la satisfaction des salariés à l’égard de leur organisation et des conditions de travail qui leur sont garanties par cette dernière. Maintenir un climat social de qualité au sein d’une entreprise est un enjeu de taille pour les responsables RH et dirigeants. La raison ? Une bonne santé sociale est synonyme de performance organisationnelle. Selon une étude réalisée par Harvard et le MIT, les salariés heureux sont deux fois moins malades, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs que ceux qui ne le sont pas. Mieux, un climat social positif est un levier de rétention des collaborateurs et d’attractivité de la marque employeur. Des employés qui se sentent bien au travail ont en effet davantage tendance à rester en poste et à recommander leur entreprise auprès de recrues potentielles. Alors, comment assurer une bonne gestion du climat social dans votre structure ? Dans cet article, Zest fait le tour de la question et vous révèle 6 bonnes pratiques à mettre en œuvre pour instaurer un bon climat social dans votre entreprise. Bonne lecture !

1. Mettre en place un baromètre du climat social

Mesurer et suivre l’évolution du climat social dans votre entreprise est la première bonne pratique à mettre en place pour bien gérer ce dernier. Le baromètre social est l’outil à privilégier pour jauger la santé sociale et humaine de votre structure. Il s’agit d’une enquête annuelle menée auprès des employés afin d’évaluer leur degré de satisfaction. Cet audit du climat social permet de dresser un état des lieux de l’existant et d’identifier des pistes d’amélioration à explorer pour optimiser le climat organisationnel. Il complète très bien le bilan social annuel (obligatoire pour les établissements de plus de 300 salariés). En effet, l’étude du climat social repose sur le feedback collaborateur. Elle permet donc de savoir ce qui se passe sur le terrain et de piloter de manière plus éclairée.

2. Mesurer régulièrement le climat social 

La mise en place d’une enquête de satisfaction des collaborateurs annuelle est un bon point de départ pour dresser un état des lieux du climat social en entreprise. Cette démarche n’est cependant pas suffisante. Pour gérer le climat social de manière fine, nous vous recommandons de prendre le pouls des collaborateurs régulièrement. La collecte régulière de feedback collaborateur est intéressante à plusieurs égards. Cette stratégie RH permet en effet de détecter des points de blocage avant qu’ils ne deviennent critiques, d’identifier des solutions adaptées pour résoudre ces problématiques, et finalement d’anticiper une éventuelle dégradation du climat social avant qu’elle impacte la performance organisationnelle. Des échanges fréquents avec les partenaires sociaux et avec le management sont indispensables pour appréhender la qualité du climat social au fil du temps. Les enquêtes pulse sont également un instrument très utile pour effectuer un suivi précis de la santé sociale. Ces sondages courts et contextuels permettent en effet d’interroger les collaborateurs mois après mois afin de connaître leurs attentes, leurs enjeux et leur niveau de satisfaction.

3. Choisir les bons indicateurs RH pour suivre l’évolution du climat social 

L’organisation d’enquêtes internes régulières est indispensable pour assurer une bonne gestion du climat social en entreprise. Pour être tout à fait actionnables, ces études doivent permettre de suivre des indicateurs de performance RH au fil du temps. Plusieurs KPI RH peuvent ainsi être utilisés pour surveiller l’évolution du climat social, notamment : le taux d’absentéisme, le taux de  turnover ou encore le taux de mobilité interne. L’eNPS, ou employee Net Promoter Score, reste l’un des meilleurs indicateurs du climat social. Cette métrique permet en effet de traquer l’engagement des salariés, c’est-à-dire leur aptitude à être productifs tout en assurant leur bien-être et leur motivation. Grâce à ce KPI, les responsables RH et les dirigeants peuvent ainsi se représenter le niveau global de satisfaction des salariés à l’égard de l’entreprise. L’avantage de l’eNPS dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue du climat social ? Cet indicateur est très simple à mettre en œuvre. Il repose en effet sur une unique question : « sur une échelle de 1 à 10, quelle est la probabilité que vous recommandiez votre entreprise comme une structure où il fait bon travailler ? ». L’eNPS peut donc aisément s’intégrer à vos enquêtes pulse pour mesurer l’évolution du climat social mois après mois.

4. Instaurer une culture du feedback continu 

Entretenir le dialogue social est l’une des principales clés pour maintenir un climat social de qualité. Cet échange entre les parties prenantes de l’organisation passe par les interactions entre les représentants du personnel et la direction, mais aussi par une communication ouverte et réciproque entre les salariés et leurs supérieurs hiérarchiques. Il s’agit donc d’encourager un management bienveillant et à l’écoute lors des entretiens individuels et au quotidien. La mise en place d’une solution d’écoute des collaborateurs comme Zest est également recommandée. Ce type de plateforme permet en effet d’organiser simplement des sondages et des enquêtes internes anonymisés. De quoi libérer la parole, faciliter la remontée d’informations et, finalement, instaurer une véritable culture du feedback.

5. Garantir un environnement de travail positif 

Collecter des informations auprès des salariés et de leurs représentants est essentiel, mais pas suffisant. Pour maintenir un bon climat social dans votre structure, vous devez bien entendu exploiter ces données pour construire un plan d’action visant à mettre en place un environnement de travail toujours plus positif. L’adoption de mesures concrètes est d’ailleurs indispensable pour prouver aux employés que leur implication dans les campagnes de sondage n’est pas stérile et renforcer leur sentiment d’être reconnus par leur direction. En pratique, pour améliorer efficacement le climat organisationnel de votre entreprise priorisez les actions « quick win », c’est-à-dire apportant un maximum de résultats en un minimum de temps. Ces dernières pourront porter sur différents facteurs influant sur la qualité du climat social notamment : la culture d’entreprise, les relations managers-managés, l’organisation et la charge de travail, l’ambiance de travail, la rémunération et les perspectives d’évolution de carrière. Le tout ? Actionner des leviers adaptés au contexte de votre société tels qu’ils auront été mis en évidence à travers vos enquêtes internes. Il pourra par exemple s’agir de restaurer des salles de pause, de proposer au personnel des activités de bien-être ou encore d’instaurer des moments d’échange entre salariés et encadrants.

6. Adopter une communication interne transparente 

Une bonne communication interne est l’un des piliers d’un climat social positif. Outre la mise en place d’une culture du feedback continu, permettant la remontée d’informations, il est également nécessaire de communiquer de manière transparente à l’intention des salariés. Ceux-ci doivent en effet disposer des informations leur permettant de travailler efficacement, de donner du sens à leurs missions, de comprendre les politiques menées par leur employeur et de se sentir parties prenantes de ces dernières. Une bonne gestion du climat social interne implique ainsi de faire rayonner la culture d’entreprise, d’expliquer les décisions de la direction, de diffuser les résultats de vos enquêtes internes ou encore de valoriser les actions prises dans leur foulée. La propagation de ces informations peut être facilitée grâce à l’organisation d’événements ad hoc, à l’intervention des managers, à la mise en place d’ambassadeurs, mais aussi grâce à l’utilisation d’outils digitaux. Pourquoi pas, par exemple, diffuser vos communications de manière ciblée via votre environnement numérique de travail, votre newsletter interne ou votre réseau social interne ?

Les bonnes pratiques et recommandations pour une bonne gestion du climat social en entreprise : ce qu’il faut retenir 

Instaurer un bon climat social dans son entreprise est indispensable pour garantir la performance de cette dernière. Des salariés qui ont un ressenti positif à l’égard de leur organisation et se sentent bien au travail sont en effet plus productifs, plus créatifs, moins absents, plus fidèles à leur employeur et ont davantage tendance à promouvoir celui-ci auprès de potentiels candidats et clients. Plusieurs recommandations permettent d’améliorer le climat social en entreprise. La plus évidente d’entre elles consiste à garantir un environnement de travail agréable. Plusieurs bonnes pratiques permettent de cibler les actions à prendre pour atteindre cet objectif. Il s’agit en premier lieu de dresser un état des lieux de la santé sociale de l’organisation au moyen d’un baromètre social. Cette démarche doit cependant être complétée par une mesure plus fréquente du climat organisationnel, par le suivi d’indicateurs du climat social comme l’eNPS, par la mise en place d’une véritable culture du feedback continu et par l’instauration d’une communication interne transparente.  L’adoption d’une solution d’enquêtes internes intelligentes comme Zest est la clé pour parvenir à mettre en place cette stratégie d’écoute régulière et de monitoring précis du climat social. Grâce à cet instrument, les dirigeants et responsables RH peuvent en effet organiser des sondages internes simplement, obtenir rapidement des résultats actionnables et restituer les conclusions de ces études sans effort.