Comment améliorer la QVT, et qu’est-ce que la QVT ? La Qualité de Vie au Travail (QVT) englobe l’ensemble des conditions dans lesquelles les salariés exercent leur activité au sein d’une organisation : ambiance, culture d’entreprise, sens du travail, sentiment d’implication, degré d’autonomie et de responsabilisation, égalité, droit à l’erreur, valorisation, reconnaissance… Un concept développé en France dès 1973. Notamment avec la création de l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT).
Une démarche QVT est une approche globale et proactive qui recouvre de multiples dimensions (climat social, management, santé…), et est donc déployée par les entreprises pour optimiser les conditions de travail des collaborateurs. Une des conséquences d’une politique QVT impactante est son effet positif sur la performance des individus, des équipes et de l’entreprise.
D’après l’Accord National Interprofessionnel de 2013, « La qualité de vie au travail vise d’abord le travail, les conditions de travail et la possibilité qu’elles ouvrent ou non de « faire du bon travail » dans le cadre de son organisation ». À noter que la France n’a pas toujours considéré le bien-être des salariés, ni la santé et la sécurité des individus au travail comme des enjeux majeurs et incontournables pour les entreprises. Il faudra pour cela attendre le 21ème siècle !
Les champs d’action et les leviers pour améliorer la QVT sont nombreux. Ils concernent les conditions de travail, la capacité d’action et d’expression des salariés, ainsi que le contenu du travail. Pas simple !
Zest permet d’évaluer rapidement la situation QVT dans votre organisation, de détecter les irritants et chantiers prioritaires, et d’expérimenter des plans d’action selon une logique collaborative et pérenne.
Mettre en place une démarche pour améliorer la QVT implique d’instaurer écoute (culture du Feedback Pulse ou 360), dialogue, management participatif et co-construction pour embarquer vos équipes. Mesurez, analysez et agissez efficacement !
Première étape indispensable : libérer la parole, impliquer les collaborateurs et vérifier leurs attentes réelles. Evaluer la situation et leur perception vis-à-vis de la politique QVT, et poser un diagnostic objectif.
Notre conseil : dans Zest, la librairie de modèles de sondage propose un template de sondage QVT élaboré par nos équipes de psychologues du travail. Modifiable selon les besoins spécifiques de chaque entreprise, il permet d’avoir un état des lieux initial complet.
Deuxième étape : déterminer précisément ce qui doit être amélioré en termes de bien-être des salariés, de climat social, d’équilibre vie professionnelle / vie personnelle, ou encore de compétences.
Notre conseil : co-construire ces objectifs avec les différentes parties prenantes en mode collaboratif, afin d’embarquer l’ensemble de l’organisation.
Puis, passage à l’action !
Notre conseil : adopter une démarche expérimentale sur un petit périmètre, afin de pouvoir le tester et le faire évoluer de façon agile. Grâce à cette approche en mode test and learn, gagnez en efficacité et en réactivité. Le point central reste l’avis de vos collaborateurs, car toutes ces actions leur sont destinées.
La clé du succès : communiquer en toute transparence autour de la démarche !
Notre conseil : informer sur les progrès réalisés et les résultats obtenus permet de maintenir l’implication et l’engagement des collaborateurs, et de recueillir leurs feedbacks.
Ce n’est pas fini !
Notre conseil : ancrer la démarche sur le long terme et l’intégrer aux divers rituels d’entreprise, pour faire évoluer et améliorer la politique QVT au fil de l’eau. Penser à faire régulièrement le bilan des actions menées.
De nombreux indicateurs (comme le taux d’absentéisme, de turnover, d’engagement) permettent de mesurer la qualité de la politique QVT de l’entreprise. Ils varient en fonction de sa taille, son secteur, son projet d’entreprise. Comment s’y retrouver ?
Ce qui compte : mettre en place un système d’écoute active en continu, pour poser un diagnostic, identifier les points forts, signaux faibles et solutions efficaces. C’est ce que propose Zest.
Avec le baromètre social (ou enquête annuelle RH), on peut facilement dresser un état des lieux du sentiment global des collaborateurs sur l’organisation, ou une thématique précise (dans le cas d’un déménagement, d’une restructuration).
Il permet d’avoir une vision précise des motivations, attentes et ressentis des salariés, notamment vis-à -vis de la politique QVT à un instant T.
Avec l’entretien annuel d’évaluation, formalisez l’échange entre le manager et le collaborateur sur les performances, objectifs et aspirations pour l’année passée et à venir. L’occasion d’identifier l’efficacité et la perception des forces vives de la politique QVT.
Enfin, des enquêtes sur des thématiques spécifiques peuvent être lancées de façon régulière ou ponctuelle, sur tout ou partie de l’entreprise pour mesurer en profondeur, entre autres, l’amélioration de la QVT suite aux actions mises en place.
La fameuse marguerite QVT* met parfaitement en lumière l’aspect multidimensionnel de la QVT ou QVCT.
*Source: l’Aract PACA
Créer un environnement propice à l’épanouissement des salariés, dans lequel ils se sentent soutenus, respectés. Un climat social positif ainsi que de bonnes relations interpersonnelles favorisent la confiance, la communication, la collaboration et la solidarité au sein de l’organisation.
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Concevoir des postes de travail variés et intéressants, qui permettent aux collaborateurs de mobiliser leurs compétences et de se sentir utiles dans leur contribution à l’entreprise.
Un contenu de travail enrichissant, stimulant, plein de sens, contribue à renforcer la motivation et l’engagement des employés.
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Porter une attention particulière à la santé physique et mentale des collaborateurs, afin de réduire les RPS (risques psychosociaux), et de prévenir les risques d’épuisement ou de burnout.
Préserver leur bien-être via un environnement physique de qualité, englobant la prévention des risques professionnels, la gestion du stress, la prévention des TMS (troubles musculosquelettiques), l’accès à des pauses et moments de détente, et des politiques favorisant un équilibre vie professionnelle / vie personnelle.
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Favoriser le développement professionnel et l’épanouissement des salariés. Fournir des opportunités de formation, de progression de carrière aux collaborateurs, des dispositifs de reconversion professionnelle si nécessaire. Cela leur permettra de se sentir plus valorisés et plus motivés dans leur évolution au sein de l’entreprise.
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Promouvoir l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, ainsi que l’inclusion des personnes issues de la diversité, via par exemple des politiques de recrutement équitables, des salaires identiques pour un travail à valeur équivalente. Ou encore via des mesures de lutte contre les discriminations, et des actions favorisant la diversité et l’inclusion au sein de l’entreprise.
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Contribuer à renforcer l’engagement, le sentiment d’appartenance et de confiance des salariés envers l’entreprise, grâce à un leadership participatif, bienveillant et empathique.
Les managers jouent un rôle clé dans la mise en œuvre et l’amélioration de la QVT : en étant attentifs aux besoins de leurs équipes, en encourageant la participation et la prise d’initiative, grâce à des feedbacks constructifs, et en servant de soutien pour résoudre les problèmes.
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Les bénéfices d’une politique QVT réussie sont multiples, aussi bien au niveau des individus (estime de soi, reconnaissance), que des équipes (cohésion, esprit d’équipe) et enfin de l’entreprise (performances accrues) :
93% des salariés en France ne seraient pas engagés, selon l’Étude Gallup 2021. Or des collaborateurs satisfaits et engagés sont plus épanouis, plus motivés, plus productifs et plus fidèles à l’entreprise. A contrario, le désengagement a un coût non négligeable estimé à 8,8 milliards de dollars. Fidéliser ses talents, maintenir leur engagement, leur donner du sens au travail et de la reconnaissance est essentiel.
Des collaborateurs heureux dans leur travail sont moins sujets au stress, au burnout, à l’absentéisme, aux arrêts maladie, aux démissions. Les salariés désengagés sont susceptibles d’être absents 37% de plus que les salariés engagés. Une politique de bien-être, elle, permettrait de réduire de 25 % le taux d’absentéisme (Institut Chapman).
Selon une étude réalisée par le MIT et l’Université d’Harvard, des salariés épanouis et en bonne santé seraient 31% plus productifs. Améliorer la QVT et les conditions de travail stimule l’innovation, la créativité et l’efficacité en interne, avec de fait un impact positif sur la performance globale.
La QVT se reflète sur la marque employeur. Une marque employeur positive renforce l’attractivité de l’entreprise sur le marché de l’emploi et permet d’améliorer la rétention des talents, tout en répondant aux nouvelles attentes des collaborateurs et des plus jeunes générations.
Chaque entreprise a l’obligation de veiller à la santé de ses collaborateurs. Si la notion de « Qualité de Vie au Travail » (QVT) n’a pas de définition juridique précise dans la loi, différents textes législatifs et réglementaires mettent néanmoins l’accent sur le bien-être des travailleurs : tels que l’obligation de prévention des risques professionnels (Article L4121-1), le droit à la déconnexion (Article L2242-8), la surveillance de l’état de santé des salariés (Article L4622-2), ou encore la prévention du harcèlement moral et sexuel (Articles L1153-1 à L1153-6).
De la QVT à la QVCT: la notion a évolué en 2021 pour se recentrer sur les collaborateurs, en intégrant notamment les conditions, le contenu de leur travail, et leur perception. On parle désormais moins des conditions matérielles (le fameux baby foot), et beaucoup plus de bien-être global.
Concrètement, cela signifie que des sujets centraux liés à la performance sont mis en lumière, comme les pratiques managériales, les trajectoires professionnelles, la conduite des transformations, l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle…
En France, il n’y a pas de loi spécifique qui impose l’obligation aux entreprises de mettre en place une démarche QVT / QVCT. Cependant, différents textes législatifs et réglementaires mettent l’accent sur le bien-être des travailleurs, comme l’obligation de prévention des risques professionnels (Article L4121-1), le droit à la déconnexion (Article L2242-8), la surveillance de l’état de santé des salariés (Article L4622-2), ou encore la prévention du harcèlement moral et sexuel (Articles L1153-1 à L1153-6)…
Le concept de QVT / QVCT est global et englobe un large spectre de thématiques : les relations au travail et le climat social, le contenu du travail, la santé au travail, les compétences et le parcours professionnels, l’égalité professionnelle pour tous, le management participatif et l’engagement.
L’employeur a des obligations importantes en matière de Qualité de Vie au Travail (QVT) en France. Ces dernières visent à protéger la santé et le bien-être des salariés, à prévenir les risques professionnels, et à favoriser un environnement de travail sain et propice à l’épanouissement des collaborateurs.
La QVT a été définie pour la première fois dans l’Accord National Interprofessionnel de 2013. Puis le concept a été précisé dans la loi Rebasmen en 2015 : celle-ci introduit notamment les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). En 2020, le terme officiel devient QVCT, entériné dans le Code du Travail en 2022 avec l’expression “qualité de vie et conditions de travail”.
La semaine de la QVT se déroule tous les ans au mois de juin. En 2023, elle s’est déroulée du 19 au 23 juin.