Dans un monde où la productivité, la satisfaction des collaborateurs et l'efficacité opérationnelle sont des priorités absolues, les entreprises sont confrontées à un défi de plus en plus pressant : la gestion des risques psychosociaux (RPS) en milieu professionnel.

En effet, 44% de salariés se sont absentés au moins un jour en 2022 (selon le Bilan de l’absentéisme 2022 et projection 2023 réalisé par AXA). Et ce chiffre continue d’augmenter, plus précisément de 41% entre 2019 et 2022.

Mais ce qui est le plus alarmant, c’est que ce ne sont plus les problèmes physiques qui sont la cause principale des arrêts maladie de longue durée, mais les troubles psychologiques.

Les RPS : de quoi parle-t-on ?

Les RPS correspondent à des situations de travail où l’on peut être confronté…

 🟩 Au stress : par exemple, un déséquilibre entre les exigences de son environnement professionnel et ses propres capacités à y faire face.

 🟩  Aux violences internes : par exemple, le harcèlement moral ou sexuel, ainsi que les conflits intenses entre individus ou équipes.

 🟩 Aux violences externes : par exemple, des agressions extérieures de la part de personnes non liées à l’entreprise, telles que des insultes, des menaces ou des agressions.

Quels sont les 6 facteurs des risques psychosociaux ?

L’organisation et l’environnement du travail ont un impact sur l’exposition aux RPS. Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), ces facteurs se répartissent en 6 catégories

  1. L’intensité et temps de travail, 
  2. Exigences émotionnelles, 
  3. Manque d’autonomie, 
  4. Rapports sociaux au travail dégradés, 
  5. Conflits de valeur, 

I’insécurité de la situation de travail (lire plus ici).

Les conséquences pour le collaborateur et l’employeur

Les situations de stress chroniques, l’accumulation des risques ou l’existence des facteurs incompatibles comme des demandes exigeantes avec peu de marge de manoeuvre, peuvent avoir des conséquences graves pour le collaborateur :

✖️ Troubles psychologiques, 

✖️ Maladies cardiovasculaires ou troubles musculo-squelettiques 

Mais également pour l’entreprise

✖️ Baisse de productivité,

✖️ Augmentation de l’absentéisme et du turnover, 

✖️ Dégradation de la marque employeur

La technologie : un paradoxe pour les RPS

La technologie a radicalement transformé la façon dont nous travaillons, interagissons et évoluons au sein de nos entreprises. Mais cela n’est pas arrivé sans des impacts négatifs.

  1. Une surcharge d’information : les collaborateurs sont souvent submergés par une avalanche d’e-mails, de messages instantanés et de notifications constantes, ce qui peut entraîner un stress accru et une diminution de la concentration.
  2. Frontières floues entre vie professionnelle et vie personnelle : le télétravail et l’accès constant aux outils de travail via les appareils numériques ont rendu difficile la séparation entre vie professionnelle et vie personnelle, pouvant entraîner un épuisement professionnel.
  3. Cyberharcèlement et intimidation en ligne : via des usages néfastes des plateformes de communication en entreprise.

Diagnostiquer et prévenir les RPS

Mais si elle peut parfois être accusée de créer des problèmes de santé mentale au travail, la technologie offre également des solutions innovantes pour détecter, prévenir et gérer les risques psychosociaux (RPS).

  1. La surveillance proactive : les outils technologiques peuvent surveiller les indicateurs de bien-être des collaborateurs en temps réel. Les données peuvent aider les responsables à identifier rapidement les signes de stress ou de démotivation, permettant ainsi une intervention précoce.
  2. La communication anonyme et confidentielle : les plateformes technologiques offrent un espace où les collaborateurs peuvent signaler des problèmes de manière anonyme. Cela encourage une communication ouverte et franche sur les RPS sans crainte de représailles.
  3. L’intelligence artificielle et analyses de données : les algorithmes d’intelligence artificielle peuvent analyser les modèles de comportement des collaborateurs pour détecter les tendances des RPS. Cela permet une réponse proactive avant que les problèmes ne s’aggravent.

Établir un plan d’action efficace : les astuces de Zest

Assurer un climat de sécurité psychologique : encourager un climat où les collaborateurs se sentent en confiance pour exprimer leurs idées, leurs préoccupations et leurs émotions sans craindre de représailles. Faire un état des lieux en utilisant notre modèle de sondage Climat de Confiance.

Accompagner les collaborateurs lors des transitions d’étapes de vie : les changements professionnels et personnels peuvent être des sources de stress. Offrir un soutien adapté lors des moments clés de la vie professionnelle de vos collaborateurs. Lancer des Points Réguliers Mensuels et consulter notre modèle du point Entretien Reprise du Travail.

Former les managers sur la santé mentale : donner aux managers les outils nécessaires pour identifier les signes de détresse psychologique chez leurs collaborateurs et les accompagner de manière appropriée. Regarder notre modèle de sondage Team Pulse.

Sensibiliser l’ensemble des collaborateurs sur la santé mentale : organiser des sessions de sensibilisation pour informer l’ensemble de vos équipes sur les RPS, les signes précurseurs du stress et de l’épuisement, et les ressources disponibles pour obtenir de l’aide. Activer la fonctionnalité Humeur avec SOS.

En fin de compte, il est clair que la technologie peut jouer un rôle crucial dans la gestion des risques psychosociaux en entreprise. Elle peut à la fois contribuer à certains de ces risques tout en offrant des solutions innovantes pour les prévenir et les gérer de manière proactive. Avec l’utilisation judicieuse de la technologie, les entreprises peuvent créer un environnement de travail plus sain et plus favorable à la santé mentale de leurs collaborateurs.

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